Jessica Moorhouse – Infofiche sur l’établissement d’un budget

Soyons francs : les courses de la rentrée ressemblent plus souvent à un combat qu’à un travail d’équipe. D’un côté, des enfants qui ont de grands rêves (et de longues listes de souhaits). Face à eux, des parents qui cherchent à respecter leur budget sans freiner l’enthousiasme du retour à l’école.

Pas étonnant que 81 % des parents éprouvent du stress lors des achats de la rentrée, selon une nouvelle étude commandée par Mydoh, une appli de gestion financière destinée aux enfants et aux adolescents.

Mais si la rentrée n’était pas une source de conflit ? Si c’était plutôt l’occasion d’enseigner aux enfants de bonnes habitudes financières ?

C’est pourquoi Mydoh s’est associée à Jessica Moorhouse, experte financière, pour offrir aux familles canadiennes des conseils pratiques. Le but est d’aider les parents à vivre cette expérience de magasinage avec confiance et sérénité. Nous sommes votre arme secrète pour donner de l’autonomie aux enfants, établir des limites en matière de dépenses, et rendre amusant le magasinage de la rentrée en classe.

Avant de commencer

Une bonne planification peut éviter les batailles autour des listes de souhaits. Voici comment inculquer à vos enfants le bon état d’esprit en matière d’argent avant d’arriver au centre commercial.

Établir le budget ensemble

Un parent sur trois interviewé par Mydoh a répondu qu’il dépasse souvent son budget, tout simplement parce qu’il n’avait rien prévu au départ !

Il est essentiel de prendre le temps d’écrire ce que vous devez acheter et le montant que vous prévoyez dépenser. C’est une période de magasinage très importante, et ce n’est pas un processus que les parents devraient entreprendre seuls. En examinant le prix des articles à l’avance, il est possible d’établir un budget réaliste et de faire comprendre aux enfants la valeur de ce qu’ils veulent acheter.

« Quand les enfants sont impliqués dans la démarche, explique M^me Moorhouse, ils sont plus enclins à respecter le plan et les limites. Il faut dire qu’on se plie plus facilement à une règle que l’on a soi-même aidé à définir. »

Moduler votre approche selon l’âge

Dès la première ou la deuxième année, les enfants peuvent participer à l’établissement du budget, mais l’approche varie en fonction de l’âge.

Jusqu’à la quatrième année, les parents peuvent établir d’abord le budget, mais les enfants doivent réviser la liste. Posez-leur des questions comme : « Voici ce que nous avons mis sur la liste, y a-t-il quelque chose qui nous manque ? » Il peut être utile d’initier les enfants à la notion de budget – présentez les dépenses en les comparant aux crédits d’un jeu vidéo.

Vers la cinquième année, commencez à faire participer les enfants plus directement à l’établissement du budget. Expliquez-leur les diverses catégories de dépenses : vêtements, fournitures scolaires et technologie. Faites un mini-audit des achats de l’année précédente pour déterminer ce qui convient ou fonctionne encore. Y a-t-il des fournitures de l’année précédente qui peuvent être réutilisées ? Pensez comme un professeur de mathématiques : montrez votre travail pour présenter une vue d’ensemble du budget.

Faites la différence entre envies et besoins

Lorsqu’un enfant ajoute des articles à la liste, examinez-les en détail avec lui. Analysez chaque article et cherchez à comprendre pourquoi il veut ce produit. Ensuite, décidez ensemble si l’article correspond à une envie ou à un besoin. À ce stade, vous pouvez classer les éléments de chaque liste par ordre de priorité, juste au cas où vous ne pourriez pas tout acheter !

Expliquez aux enfants le contenu de votre budget et offrez-leur la possibilité d’utiliser leurs économies (argent de poche, cadeaux ou salaire) pour payer eux-mêmes certaines de leurs « envies ».

C’est là qu’un outil comme Mydoh entre en jeu : les fonctions « Dépenser » et « Épargner » de l’appli sont idéales pour commencer à épargner en vue d’un objectif. Les enfants peuvent mettre de l’argent de côté pour des chaussures de course tendance ou un nouveau produit technologique qu’ils convoitent – et ils ne pourront pas le dépenser sur un coup de tête. Ils peuvent même configurer l’appli pour que leur argent de poche soit attribué aux différents objets convoités, dès qu’il est reçu. L’épargne se fait sans effort.

Au magasin

Vous savez ce qu’on dit des plans les mieux conçus ? 60 % des parents interrogés par Mydoh affirment que leurs enfants comprennent la base du magasinage de la rentrée, mais les réalités financières sont vite oubliées dès qu’ils franchissent la porte d’un magasin.

Attitude de base : savoir respecter un budget est une compétence de vie essentielle

40 % des parents ont avoué trop dépenser pour les achats scolaires, car ils ne veulent pas décevoir leurs enfants. Mais rappelez-vous que le fait de poser des limites ne fait pas de vous un « mauvais parent » – c’est plutôt un moyen d’inculquer à vos enfants un principe de stabilité financière durable.

« La plus grande erreur financière que font les parents à la rentrée est de laisser les enfants établir les règles et dicter les dépenses », explique M^me Moorhouse. « Vous êtes le parent. C’est vous qui devez gérer l’activité et les principes que vous voulez transmettre. »

Validez l’envie Réorientez la conversation

Selon une étude de Mydoh, un parent canadien sur trois dépasse son budget parce qu’il cède à la pression des enfants une fois au magasin.

Si les enfants demandent quelque chose qui excède le budget, ne les jugez pas et ne les grondez pas, mais ne répondez pas systématiquement par un oui. Validez plutôt leur envie en proposant une alternative : « préfères-tu attendre et économiser, ou renoncer à quelque chose pour te l’offrir tout de suite ? »

Donnez de l’autonomie aux enfants

Si vous avez repéré des articles que vos enfants doivent acheter eux-mêmes, donnez-leur l’occasion de gérer leurs propres dépenses en magasin.

Assurez-vous qu’ils ont leur propre moyen de paiement, p. ex. une carte à puce prépayée incluse avec chaque compte Mydoh qui peut être utilisée en magasin et en ligne. Les parents sont tenus informés par des avis d’opérations en temps réel. Ils ont la possibilité de bloquer la carte en cas de perte de la carte ou du téléphone. Cela signifie que vous pouvez même laisser vos enfants faire quelques courses seuls, tout en bénéficiant d’une supervision et d’une parfaite tranquillité d’esprit.

De retour à la maison

Si vous vous en tenez à un plan et à un budget, il y a de bonnes chances que vous rentriez à la maison sans avoir acheté tout ce que voulait votre enfant. Mais votre tournée de magasinage ne s’arrête pas là !

Encouragez l’épargne continue

Mydoh permet d’enseigner aux enfants l’importance de gagner de l’argent en leur assignant des tâches périodiques, rémunérées par des paiements. Ramenez votre enfant au magasin quelques semaines plus tard pour qu’il puisse enfin se procurer l’article convoité. Il apprendra qu’il faut du temps et de l’effort pour satisfaire certaines « envies ».

À propos de Mydoh

En 2019, Mydoh s’est engagée à aider les parents à donner une éducation financière à leurs enfants, dès le plus jeune âge. L’idée initiale de Mydoh reposait sur la conviction suivante : la gestion de l’argent ne s’enseigne pas, elle s’apprend par l’expérience – une expérience qui doit commencer tôt. Mydoh a promu cette approche, qui a permis à plus de 260 000 Canadiens de bâtir des assises financières solides pour la nouvelle génération.

Méthodologie du sondage

Ces résultats sont tirés d’un sondage en ligne effectué par Prodege du 25 au 27 juillet 2025, au nom de Craft Public Relations. L’enquête portait sur 1 000 parents canadiens ayant des enfants de 7 à 15 ans. Les répondants reflètent la répartition démographique normale des membres du panel de recherche de Prodege. La seule exception a été l’utilisation de quotas pour recueillir 200 réponses du Québec. L’idée était de permettre une segmentation fiable des résultats par région ; aucun autre quota démographique ou méthodologie post-sondage n’a été appliqué. Pour un échantillon de 1 000 personnes, la marge d’erreur de l’étude est de plus ou moins 3,1 points de pourcentage, avec un niveau de confiance de 95 %, mais elle est plus élevée parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être touchés par d’autres types d’erreurs, notamment au chapitre de la couverture et des mesures.

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