Une pause d’un an loin des devoirs, des échéances et des examens? Vous n’êtes pas seul à penser que cela ressemble à un rêve devenu réalité. Compte tenu de la multiplication des qualificatifs associés à cette génération au rythme de plus en plus accéléré ainsi que de la présence du défaitisme et de l’épuisement chez les étudiants, prendre une année sabbatique après le secondaire semble être un choix sain de nos jours.
De nombreux experts conviennent qu’une pause entre le secondaire et les études collégiales peut être bénéfique. Même les jeunes les plus en vue, comme Malia Obama, disent au revoir aux études traditionnelles pour se joindre au « monde réel ».
Bien sûr, ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Tout d’abord, il faut répondre à de nombreuses questions au cours des étapes de planification : Que devrais-je faire pendant mon année sabbatique? Quel est le coût du ou des voyages que j’aimerais faire pendant mon année sabbatique? Quels sont les avantages et les inconvénients d’une année sabbatique après le secondaire? Une année sabbatique exige généralement beaucoup de recherche, d’organisation, de planification financière et, surtout, de persévérance, mais pour de nombreux ados, les avantages sont considérables.
Si vous envisagez de prendre une année sabbatique après le secondaire, voici ce que vous devez savoir sur les avantages et les inconvénients qu’elle présente ainsi que sur la façon de rentabiliser votre temps.
Qu’est-ce qu’une année sabbatique après le secondaire?
Une année sabbatique est une période prolongée d’apprentissage par l’expérience pour les étudiants. Cette période peut durer quelques mois ou une année entière, et elle est généralement prise après le secondaire et avant de poursuivre des études postsecondaires ou une carrière.
Pourquoi les étudiants prennent-ils une année sabbatique?
La plupart des étudiants prennent une année sabbatique pour approfondir leur conscience pratique, professionnelle et personnelle. Une année sabbatique peut comporter diverses activités, comme voyager, travailler, faire du bénévolat ou acquérir de nouvelles compétences. Elle doit être considérée comme un « temps d’arrêt » pour la croissance personnelle.
« Pour les jeunes, il s’agit d’une période de pause intentionnelle passée à l’écart du système d’éducation formelle pour acquérir une expérience du monde réel et comprendre qui ils sont en dehors d’une salle de classe », explique Michelle Dittmer, présidente et cofondatrice de la Canadian Gap Year Association (ou CanGap). Selon elle, bien que l’on considère généralement l’année sabbatique comme une pause entre le secondaire et le cégep, elle peut également être une option pour les étudiants du cégep ou de l’université qui souhaitent prendre un congé après l’obtention de leur diplôme.
Le concept d’année sabbatique existe depuis des décennies, mais il a commencé à gagner en popularité en Amérique du Nord dans les années 1980. Depuis, de nombreux experts ont écrit sur ses mérites, le plus connu étant William Fitzsimmons, ancien doyen des admissions du Harvard College, dont le New York Times a publié un article. Préoccupé par la pression « incessante » exercée sur les étudiants pour qu’ils réussissent et par l’épuisement croissant observé chez ceux-ci, il a écrit sur l’importance de prendre une pause.
M. Fitzsimmions affirme qu’une année sabbatique est fondamentalement un temps de réflexion que s’accorde l’étudiant afin de prendre du recul sur ses valeurs et ses objectifs personnels ou pour acquérir une expérience de la vie.
Combien d’étudiants prennent une année sabbatique?
Les recherches disponibles suggèrent que seul un petit nombre d’ados canadiens optent pour une année sabbatique. Les données étant limitées, il est difficile d’établir un nombre exact.
« Il est difficile d’évaluer ce nombre parce que la plupart des gens qui font une pause dans leur éducation n’utilisent pas nécessairement le terme “année sabbatique” », explique Mme Dittmer. « Un sondage mené en 2020 par le Brainstorm Strategy Group auprès de 17 000 étudiants a révélé que 33 % des étudiants de niveau postsecondaire avaient pris une année sabbatique. »
De même, une étude réalisée en 2008 par Statistique Canada a révélé que 30 % des étudiants canadiens avaient pris un congé de plus de quatre mois avant d’entrer dans un établissement d’enseignement collégial, mais que la plupart d’entre eux l’avaient fait pour des raisons financières. Au sud de la frontière, on estime à 60 000 le nombre d’étudiants américains qui reportent leur entrée au collège pour prendre une année sabbatique. Ce nombre demeure toutefois relativement faible par rapport à d’autres pays et continents (Europe, Australie, Turquie) où il s’agit d’un rite de passage et où jusqu’à la moitié des étudiants prennent une année sabbatique.
Toutefois, les temps changent. Les sondages menés par l’American Gap Year Association indiquent que l’année sabbatique est en « forte augmentation » depuis au moins une décennie. La pandémie de COVID-19 a également entraîné une augmentation du nombre de jeunes Canadiens qui reportent leurs études postsecondaires pour vivre une « année de découvertes ».
Avantages de prendre une année sabbatique après le secondaire
Qu’il s’agisse d’apprendre à parler l’anglais couramment ou d’acquérir de l’expérience dans un nouveau secteur d’activité, les avantages de prendre une année sabbatique avant le cégep sont nombreux. Vous pouvez même faire du bénévolat, ce qui est bénéfique pour la communauté et vous-même. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une période spéciale de votre vie où vous n’êtes pas accaparé par vos responsabilités et où vous pouvez simplement explorer qui vous êtes vraiment.
Néanmoins, de nombreux parents craignent qu’une année sabbatique n’entrave la réussite scolaire ou les perspectives de carrière de leur enfant, ce qui n’est pas le cas! Au contraire, les études disponibles montrent qu’une année sabbatique peut favoriser ces deux aspects.
« Les études montrent que, par rapport à leurs pairs qui ne prennent pas d’année sabbatique, ceux qui en prennent une ont de meilleures notes, obtiennent leur diplôme plus rapidement et s’impliquent davantage sur le campus », explique Mme Dittmer. « Ils ont également plus de chances de trouver un emploi une fois leur diplôme en poche. »
De plus, ceux qui ne prennent pas d’année sabbatique peuvent « s’écarter du droit chemin ». On estime que 38 % des étudiants des cégeps et universités abandonnent leurs études ou changent de discipline, ce qui peut se traduire par une perte de temps et le paiement inutile de frais de scolarité, alors que la recherche confirme que les expériences vécues lors d’une année sabbatique peuvent influencer – et même consolider – les choix académiques et professionnels d’un ado.
Ces expériences présentent également des avantages financiers et émotionnels. De nombreux ados prennent des années sabbatiques pour réduire leur dette d’études en gagnant de l’argent, tandis que d’autres rechargent leurs batteries mentales afin de pouvoir s’épanouir au cégep, à l’université ou sur le marché du travail.
« Comme chaque jeune qui prend une année sabbatique est unique, les avantages qu’il en retire le sont aussi », explique Mme Dittmer. « Une confiance en soi accrue, une plus grande indépendance, une lucidité professionnelle et une santé mentale renouvelée en sont les principaux avantages. »
Conscients de ces avantages, de plus en plus d’établissements d’enseignement collégial et d’universités favorisent l’idée d’une « année de découvertes », certains d’entre eux ayant même mis en place des programmes officiels. Il existe même une Harvard Gap Year Association qui a pour but de promouvoir l’importance d’une année sabbatique auprès des futurs étudiants et des étudiants admis, ainsi que d’aider les étudiants ayant pris une année sabbatique à réintégrer la vie universitaire.
Toujours sceptique? Découvrez les quatre avantages d’une année sabbatique après le secondaire et les statistiques sur les avantages d’une année sabbatique :
Amélioration des résultats scolaires
- Selon la Gap Year Association, 90 % des étudiants ayant pris une année sabbatique s’inscrivent à une formation de deux ou trois ans selon le cheminement choisi dans l’année qui suit la fin de leur année sabbatique.
- Les études montrent que les étudiants qui prennent une année sabbatique obtiennent de meilleurs résultats scolaires que leurs camarades qui n’en prennent pas. Par exemple, en moyenne, les étudiants ayant pris une année sabbatique ont pris moins de temps pour obtenir leur diplôme et leurs moyennes étaient plus élevées que les normes nationales.
- Les expériences d’années sabbatiques influencent le choix du cheminement universitaire et de la carrière : 60 % des personnes interrogées déclarent que cette expérience les a « orientés vers leur carrière actuelle ou leur spécialisation » ou « qu’elle a confirmé leur choix de carrière ou de spécialisation ».
Amélioration des perspectives de carrière
- 88 % des diplômés ayant pris une année sabbatique déclarent que leur année sabbatique a « considérablement amélioré leur employabilité » et les étudiants qui ont pris une année sabbatique affirment en grande majorité être satisfaits de leur emploi.
- 67 % des responsables du recrutement affirment qu’il était bénéfique pour les étudiants et les jeunes diplômés de prendre une année sabbatique durant la pandémie, et 21 % des responsables du recrutement sont plus susceptibles d’embaucher un candidat ayant pris une année sabbatique.
- Le Canadian Education Project indique que les étudiants ayant pris une année sabbatique sont moins susceptibles de changer de carrière après leur retour à l’école.
Un plus grand engagement civique
- Les étudiants ayant pris une année sabbatique connaissent des niveaux plus élevés de participation civique (par exemple, ils votent, ils font du bénévolat) par rapport aux normes nationales.
Clarté et objectif
- 78 % des étudiants qui ont pris une année sabbatique affirment que cela les a aidés à établir plus clairement ce qu’ils voulaient faire dans la vie.
Quels sont les inconvénients d’une année sabbatique?
Tout n’est quand même pas toujours rose en matière d’année sabbatique : elle comporte aussi ses inconvénients, en commençant par le coût. Si vous avez l’intention de parcourir le monde, de suivre des cours ou de faire du bénévolat, vous aurez besoin d’argent. Par exemple, certains estiment qu’un programme international immersif d’un an peut représenter une dépense d’au moins 35 000 USD.
Planifier la #Meilleureannéedesavie, c’est aussi faire ses devoirs. Bien sûr, faire du bénévolat dans un sanctuaire de la vie sauvage semble plutôt cool, mais avez-vous lu les commentaires ou parlé à d’anciens participants? Pour joindre le marché du travail, il faut mettre à jour son CV et se préparer aux entrevues.
Partir sac au dos à l’étranger paraît génial sur Instagram, mais est-ce que votre budget est équilibré? De la création d’un budget à la consultation de personnes compétentes en passant par les formalités administratives, la planification d’une année sabbatique peut être l’équivalent d’un travail à temps partiel.
« Les années sabbatiques exigent beaucoup de recherches, de planification et d’efforts », explique Mme Dittmer. « La plus grande crainte est de perdre son temps. Il faut donc être capable de se fixer des objectifs, de demeurer responsable et de gérer son temps. »
Un autre inconvénient? Préparez-vous à rencontrer des détracteurs en cours de route. Comme le terme « année sabbatique » n’est pas aussi populaire au Canada, tout le monde (y compris vos parents) ne réagira pas nécessairement avec enthousiasme ou ne comprendra pas le but d’une année de découvertes.
Cinq choses à faire pendant une année sabbatique à l’adolescence
Vous vous demandez quoi faire pendant votre année sabbatique? Voici quelques idées pour vous inspirer.
1. Travailler
Soyons réalistes : les études postsecondaires coûtent cher et il est judicieux de gagner un peu d’argent pour payer la facture. De plus, une année de travail offre bien plus que de l’argent : c’est aussi l’occasion de décrocher votre premier emploi, d’étoffer votre CV d’ado, de créer des liens avec des responsables de l’embauche et de vous constituer un bassin de références. C’est aussi l’occasion de faire ses premiers pas dans une éventuelle carrière avant de dépenser beaucoup d’argent pour obtenir un diplôme dans ce domaine.
2. Voyager
Savourer de nouveaux mets, contempler les merveilles du monde, se lier d’amitié avec des personnes intéressantes : les voyages peuvent être source de transformation. Ah, tous ces endroits que vous pourriez découvrir! Vous pourriez même travailler et étudier en cours de route, mais non sans avoir planifié le tout. Commencez par établir un budget, puis regardez quelles destinations sont abordables. Par exemple, il faut compter entre 50 USD et 100 USD par jour pour les frais de subsistance, les repas et les activités en Europe, ce qui représente environ 1 500 USD à 3 000 USD par mois. Toutefois, des pays comme le Vietnam sont moins coûteux, avec des locations d’appartements modestes à partir de 250 USD par mois et des repas à un ou deux dollars.
Faire le calcul peut vous aider à réduire vos choix de voyage. Vous pouvez même envisager de travailler avec un agent de voyage, qui peut vous aider à vérifier les prix, à faire les réservations et à assurer la logistique.
Si votre budget est serré, une autre option consiste à travailler et à voyager à l’étranger. Expérience internationale Canada (EIC) offre de l’aide pour trouver un emploi à l’étranger, car le gouvernement canadien a conclu des accords avec plus de 30 pays et territoires étrangers (dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Costa Rica et le Japon) afin de permettre aux jeunes Canadiens de travailler et de voyager facilement à l’étranger. Si vous avez toujours voulu travailler dans un élevage de moutons dans la brousse australienne ou dans une station de ski au Japon, commencez par remplir une demande en ligne.
3. Faire du bénévolat
Quelle que soit votre passion, il y a probablement une occasion de donner un coup de main au pays ou à l’étranger et de redonner à la communauté. Pour vous aider dans vos recherches, voici quelques ressources réputées pour trouver des possibilités de bénévolat pour les jeunes Canadiens :
Service jeunesse Canada (SJC) : Ce programme du gouvernement du Canada aide les jeunes à trouver des possibilités intéressantes de bénévolat qui mettent l’accent sur l’acquisition de compétences et d’expériences essentielles dans la vie. Le site Web héberge une base de données qui répertorie plus de 100 organismes offrant des possibilités de bénévolat financées par le SJC dans tout le Canada. Ces organismes travaillent dans divers domaines, notamment la réconciliation, l’environnement et l’engagement civique.
CanGap : Propose une base de données d’occasions de bénévolat et de stages pendant une année sabbatique au Canada et à l’étranger.
World University Service Canada (WUSC) : Cette organisation canadienne à but non lucratif s’efforce de « créer un monde meilleur pour tous les jeunes » et offre des possibilités de bénévolat au Canada et à l’étranger.
Le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) : Ce programme gouvernemental offre aux jeunes Canadiens la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle à l’étranger dans le domaine du développement international ainsi que des compétences qui les prépareront à un futur emploi ou à la poursuite de leurs études.
Les stages sont proposés par différentes organisations partenaires canadiennes dans 45 pays.
Programme de coopération volontaire (PCV) : Un programme du gouvernement du Canada qui offre aux Canadiens qualifiés (y compris les jeunes!) la possibilité de participer aux efforts d’aide au développement international.
4. Acquérir de nouvelles compétences
Peut-être souhaitez-vous apprendre à maîtriser la cuisine française lors d’un stage à Paris ou obtenir une accréditation de plongée en Australie? Vous pouvez également acquérir des compétences plus près de chez vous : qu’il s’agisse de suivre des cours d’horticulture au jardin botanique local ou de vous inscrire à des cours de codage en ligne, vous ne savez jamais quand ces soi-disant passe-temps pourront s’avérer payants.
5. Planifier votre prochaine étape de vie
Après près de 11 ans d’études, il est tout à fait naturel de vouloir souffler un peu. Le fait de sortir d’un environnement d’apprentissage traditionnel vous donne le temps de planifier votre prochaine étape, de rechercher des écoles et d’envisager votre cheminement de carrière.
Comment tirer le maximum d’une année sabbatique
Qu’il s’agisse de décider ce que vous ferez pendant votre année sabbatique ou d’économiser de l’argent pour voyager, Mme Dittmer partage ses « règles d’or » pour tirer le maximum d’une année sabbatique :
Définissez vos objectifs avant de faire appel à Google : sachez ce que vous souhaitez retirer de votre année sabbatique avant de commencer à faire des recherches en ligne à l’aveuglette. « Quatre-vingt-quinze pour cent des occasions d’année sabbatique ne peuvent pas être recherchées sur Google en utilisant les termes “année sabbatique”. Pensez aux stages, au bénévolat, aux cours, aux voyages, etc. », explique Mme Dittmer.
Faites vos devoirs : au moment de décider « de prendre ou non une année sabbatique », Mme Dittmer conseille de faire preuve de rigueur et de « comparer des pommes avec des pommes ». Par exemple, vous savez à quoi ressemble l’école (cours, examens, travaux, etc.), mais avez-vous une idée précise de votre année sabbatique? Il vous faudra creuser un peu. « Examinez les options d’année sabbatique de la même manière que vous explorez les programmes d’études postsecondaires et élaborez un plan général de ce que vous aimeriez faire. Trouvez ensuite de l’aide sur la façon de concrétiser ces options. Mme Dittmer recommande d’écouter le balado Gap Year Planning Podcast (en anglais).
Obtenez de l’aide : des centaines d’organisations et de possibilités permettent aux jeunes de s’impliquer dans de nombreux types d’activités. Trouvez-les! The Canadian Gap Year Association propose d’excellentes ressources et recommandations. Établissez un système pour garder le cap. Pour fixer des objectifs et faire des plans, les compagnons responsables sont vos meilleurs amis. « Trouvez un mentor qui pourra prendre de vos nouvelles et vous donner du soutien. Notre liste de contrôle de départ pour année sabbatique offre d’excellents conseils », explique Mme Dittmer. Elle recommande également de joindre la Gapper Connect Community ou le programme Gap Year Gameplan.
Attendez-vous à dépenser : quels que soient vos projets, vous devrez ouvrir votre portefeuille. Même le fait d’avoir un emploi entraîne des frais, comme l’achat de vêtements de travail ou le transport entre le domicile et le travail. Il faut ajouter à cela l’inscription à des cours ou à des activités, de même que des vols entre les pays. « N’hésitez pas à dépenser de l’argent pendant votre année sabbatique pour acquérir de nouvelles compétences ou vivre de nouvelles expériences », déclare Mme Dittmer. « Vous devez seulement vous y préparer. »
Établissez un budget comme le ferait un patron : soyez réaliste sur ce que vous pouvez vous permettre. Cela commence par l’apprentissage des bases de la budgétisation et l’établissement d’objectifs financiers. « Certaines personnes travaillent pendant l’année et en sortent avec un compte en banque bien garni, d’autres en sortent quittes, tandis que d’autres choisissent d’investir dans des expériences », explique Mme Dittmer. « Les années sabbatiques se déclinent dans tous les budgets. »
Commencez à gagner de l’argent et à épargner : si vous prévoyez que votre année sabbatique vous coûtera cher, commencez à gagner de l’argent et à épargner dès maintenant. Vous pouvez utiliser l’application Mydoh pour mettre de l’argent de côté ou gagner de l’argent en ligne. Pour épargner de façon amusante, vous pouvez participer au « Défi 52 semaines d’économie ». Voici comment cela fonctionne : vous commencez par épargner 1 $ la première semaine, puis vous augmentez votre épargne de 1 $ chaque semaine. Lorsque vous atteignez la semaine 52, vous aurez épargné 1 378 $. Le Défi 365 jours d’économie repose sur le même principe : vous épargnez un peu plus chaque jour, en commençant par 0,01 $ le premier jour et en augmentant tes contributions de 0,01 $ chaque jour. Au 365e jour, vous aurez économisé 667,95 $!
Conseil : Notre calculatrice d’objectifs d’épargne fera le calcul pour vous! Entrez vos revenus et vos dépenses, puis calculez combien de semaines il vous faudra pour épargner afin d’atteindre vos objectifs pour votre année sabbatique.
Demander une aide financière : si vous êtes prêt à remplir des formulaires, vous pourriez obtenir de l’argent gratuit pour une année de découvertes. Par exemple, CanGap lance des bourses d’études pour années sabbatiques et RBC offre des bourses d’études de 1 500 $ qui sont idéales pour les personnes qui prennent une année sabbatique.
Est-ce que ça vaut la peine de prendre une année sabbatique?
Comme l’affirme Mme Dittmer, « une année sabbatique ne convient pas à tout le monde ». Il s’agit d’un choix personnel, et il faut un peu d’introspection pour décider si c’est le bon moment. La première étape consiste à réfléchir à ses objectifs et à ses ambitions ainsi qu’à un plan réaliste pour les atteindre. Prenez contact avec des experts et d’anciens participants pour obtenir des informations sur l’abc de l’année sabbatique et faites des recherches approfondies sur les options qui s’offrent à vous.
Enfin, un budget équilibré est essentiel à la réussite d’une année sabbatique. C’est le moment de mettre en pratique vos compétences en matière de gestion financière et d’explorer l’aspect financier d’une année sabbatique. Un bon point de départ est l’application Mydoh, qui est conçue pour donner aux ados une expérience concrète de la gestion de leur propre argent.
Interrompre ses cours peut sembler intimidant, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un voyage unique qui façonnera sans aucun doute votre avenir.
Téléchargez l’application et la carte à puce Mydoh pour aider les ados à acquérir une autonomie financière et des habitudes financières intelligentes pendant leur année sabbatique – vous pouvez même mettre en place une épargne automatique, suivre les dépenses et commencer à établir un budget dès maintenant!
Cet article ne contient que des renseignements généraux et ne constitue pas un conseil juridique, financier ou professionnel. Il convient de consulter un conseiller professionnel au sujet de votre situation particulière. Bien que les renseignements présentés soient considérés comme factuels et actuels, leur exactitude n’est pas garantie et ils ne doivent pas être perçus comme une analyse complète des sujets abordés. Toutes les opinions exprimées reflètent le jugement de l’auteur·e ou des auteur·e·s à la date de publication et sont susceptibles de changer. La Banque Royale du Canada et ses sociétés affiliées n’approuvent pas expressément ou implicitement les tiers ou leurs conseils, opinions, informations, produits ou services.